Bruxelles et environs
 

Les participants étaient Anne P, Brigitte S, Claudine, Brigitte et Jean-Louis, Maryvonne et Philippe, Vinciane et Jean, Viviane et Yves, Yves dF et les organisateurs Bibi, Brigitte et François, Jean-Claude et Michel, soit 17 avec quasi-parité des genres 😊 mais minorité de non-assistés, Claudine en étant la seule représentante.

Lundi 19 septembre

La nuit a été très mauvaise pour Maryvonne, gros rhume, et Philippe. Ils ne viendront qu’en fin d’après-midi. Nous sommes donc 15 vers 11 heures 30 au départ d’une promenade de 42 km environ vers le Sud.

 Quelques mots sur la région des Hauts de France, sur l’Aa que nous longerons ou traverserons souvent lors de ce séjour et sur Bollezeele qui se situe sur le sommet de l’une de ces petites collines en bordure de la plaine maritime. On va donc commencer par une jolie descente serpentant au travers d’un petit bois. C’est ce qui est annoncé.

Les souvenirs du repérage fait en juin ne sont pas très nets, le doute s’installe. En effet, on est parti à contresens. Sarcasmes, quolibets et lazzis de circonstance…

Le hasard faisant parfois bien les choses, nous sommes à un endroit où le trajet retour est près de croiser le trajet aller. L’auberge Herberghe in ‘t hoop est toute proche. Le menu du jour (entrée, plat, dessert), très correct, est à 13€.

Petit commentaire sur Rémi Drieux, natif de Volkerinckhove au 16ème s., ecclésiastique nommé évêque de Bruges par Philippe II.

Le parcours du retour, un peu plus vallonné (Claudine ne semble pas s’en apercevoir), passe par le village de Rubrouck, son église-halle aux trois nefs égales et son musée dédié à Guillaume, moine franciscain né vers 1210, intime du roi Louis IX futur Saint Louis. Le personnage est célèbre pour son voyage en Mongolie avant Marco Polo, ses contacts diplomatiques avec les chefs mongols et l’intérêt historique et littéraire du récit de son voyage au roi. Très aimablement, le gardien nous a laissé faire rapidement un tour du petit musée.

Le lundi soir, c’était  Brigitte Hanin qui a offert l’apéritif à l’occasion de son anniversaire. Le club lui a offert une couverture pique-nique en vue des samedis de la saison 2023.

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Mardi 20 septembre

Il fait aussi beau que la veille mais avec un vent assez sensible de secteur Nord-Ouest. C’est juste notre direction générale pour aller à Gravelines.

Nous garons les voitures à Bourbourg, à 17 km de l’hôtel et, sous la conduite de Brigitte et François, nous nous dirigeons vers la côte, en terrain plat mais vent debout, par des petites routes désertes, pratiquement sans habitations. Le sentier qui longe la mer dans le platier d’Oye n’est malheureusement pas autorisé aux cyclistes.

Arrivés à l’embouchure du chenal de Gravelines, le rivage plat s’étend très loin. On se trouve à basse mer et veille de l’équinoxe, occasion d’un commentaire sur le phénomène des marées.

Elle a eu le temps de remonter pendant que nous étions en attente de passer commande et d’être servis au Cap Compas. Service souriant mais complètement débordé.

Petit arrêt au chantier de construction d’une réplique d’un vaisseau de ligne (57 m de longueur, 15 de large) du 17ème s. Les travaux menés par des équipes de bénévoles ont  débuté en 2002, la coque est encore à l’état de squelette, la finition est espérée en 2029. Le baptême du « Jean Bart » n’est au fond pas urgent.

Bref tour dans le centre de Gravelines et errances dans les sentiers entre les douves des ouvrages de Monsieur de Vauban.

Revenus à Bourbourg, arrêt à l’église Saint Jean baptiste. pour découvrir le « Chœur de lumière », de l’artiste Sir Anthony Caro, chef de file d’une sculpture abstraite et constructiviste. C’est tout dire…

Crevaison de Vinciane, réparation de Jean.

47 km à vélo, retour à l’hôtel.

AM est manquant

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Mercredi 21 septembre

L’objectif de la promenade est le blockhaus d’Eperlecques dont la visite est programmée pour 14 heures . Parcours très agréable, en partie le long de l’Aa, pour arriver à Watten où nous lunchons au café Le Relais avec les sandwichs que la patronne a été chercher le matin pour nous, en pleine confiance, à la boulangerie proche. Bienvenue chez les Ch’tis, c’était en vrai.

L’architecture militaire n’est pas du goût de Jean. Il s’offre à garder les vélos. La visite de ce monstre de béton (dalle de 5m d’épaisseur) destiné au lancement des V1 et V2  laisse sans voix face à l’horreur que peut produire le génie humain.

Retour en repassant à Watten. Chutes dominos, heureusement sans gravité à un passage un peu délicat.

Voulant quitter le parcours prévu pour prendre en montée la descente que l’on a pas faite le premier jour, les guides se trompent et font faire une boucle de 6 km qui ramène à la sortie de Watten après une descente plutôt périlleuse dans un bois. On ne lynche pas les guides dont on a encore besoin pour rentrer à l’hôtel.

A 5 km de l’arrivée, le parcours emprunte un chemin caillouteux et avec ornières. Chute de Bibi surprise et impressionnée par celle de Philippe devant elle.

Rien de grave pour lui, par contre le pied gauche de Bibi ne lui permet plus de rouler à vélo ni même de marcher. Brigitte retrouve les gestes professionnels pour lui faire un bandage et reste avec elle tandis que Jean-Louis, François et Yves dF mettent le turbo pour aller chercher une voiture à l’hôtel.

Avec sa bonne humeur habituelle, Bibi en chaise roulante se joindra en bout de table à ses petits amis pour le dîner.

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Jeudi 22 septembre

La dernière promenade se devait de passer par Saint Omer et par le fameux marais Audomarois avec repas à l’Auberge de Booneghem où le club avait déjeuné lors du séjour de 2007. Nous y étions arrivés en barque. Pour y arriver à vélo venant de Saint Omer, il faut franchir la rivière de Booneghem par une passerelle avec marches plutôt prévue pour piétons. Brigitte et François l’ayant pourtant  franchie lors d’un deuxième repérage, finalement le passage des 16 vélos s’est déroulé sans problème particulier, la technique s’améliorant d’ailleurs de vélo en vélo.

Auparavant, le groupe a circulé dans Saint Omer avec arrêt à la très belle cathédrale gothique et devant les ruines de l’abbaye bénédictine.

Fin de séjour avec apéritif et dîner au terme duquel nous avons tenu à féliciter l’équipe de cuisine, le sympathique maître d’hôtel et les serveuses pour la qualité de leurs prestations. Adresse épinglée particulièrement pour la qualité de la cuisine.

Mention spéciale également pour Claudine qui n’a jamais freiné le groupe et semble plus à l’aise en montée qu’en descente. 😊

P.S : La malléole est bien cassée mais pas de chirurgie nécessaire. Bon rétablissement, Bibi.

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